Bike Trip Fevrier 2022

Jour 1 - Paris to Orléans (123km)

Le début de ce voyage se fait en région parisienne. C'est la ville, c'est moche, je ne m'arrête même pas pour prendre des photos.

Après la longue partie en ville, arrivent les champs... C'est pas tellement plus excitant mais au moins il y a plus de verdure et moins de pots d'échappements. Par contre il y a beaucoup plus de boue qui nous fait s'enfoncer suffisamment pour qu'on se mette à pousser notre vélo en marchant tout en se demandant pourquoi on prends des vacances pour pousser notre vélo dans la gadoue !

Arrivée le midi à Bouville. J'imaginais prendre juste un petit repas et repartir, mais j'ai fini par réapprovisionner mon équipement car peu importe combien de temps je prends à me préparer, il me manquera toujours un truc !

Merci à la mère Anne d'être bienveillante et de me fournir tout ce que je n'avais pas encore pris dans mon arsenal: Un fuseau peau de chameau, une lumière frontale, un T-shirt à manches longues et plein d'autres petits trucs que je n'oublierai pas de rapporter !

Après-midi sans faire de pause: Bouville -> Fay-aux-Loges

Arrivée chez mamie, ça finit les restes du week end, douche, dodo, c'est reparti !

Jour 2 - Orléans to Sancerre (102km)

Après une bonne nuit de sommeil dans un lit bien douillet, il est temps de partir pour l'objectif suivant: Vichy.

Ce n'est pas facile en une journée, j'ai simplement prévu de tester ma tente en extérieur.

J'avais déjà essayé ma tente dans ma chambre et les tests en local étaient OK... C'était donc le moment d'essayer de tester directement en environnement de prod !

Je prends la direction de Vichy et je roule...

Les paysages sont toujours aussi plats... Cette fois, les bottes de pailles essaient des trucs un peu foufou comme s'empiler pour faire comme les grands bâtiments dans les vraies villes !

Je m'arrête le midi à Gien pour manger dans un restaurant.

Après quelques kilomètres, je me retrouve dans une ville dans laquelle je reconnais plusieurs petits éléments atypiques comme des petites statuettes à côté d'un pont... Briare ! Une ville où nous avions déjà mangé des pizzas avec Guillaume lors de notre périple Paris -> Beaune ! Je comprends donc que je suis juste en train de suivre la Loire comme nous l'avions déjà fait...

Je ne suis pas encore à Sancerre, mais je commence quand même à vraiment fatiguer. Et la nuit va bientôt tomber... Je me pose donc près du château de Buranlure où je commence à chercher un endroit pour installer ma tente !

Je rencontre la gardienne du château qui me parle des environs, de l'histoire du château puis qui me conseille un endroit qui n'est pas encore rénové et où je peux m'installer pour la nuit.

Loin de la ville et de la route, entouré de douves, de murs et de haute herbes, je trouve cet endroit parfait pour passer ma première nuit de camping.

Jour 3 - Sancerre to Moulins (109km)

La nuit passe... Je ne suis pas dans mon meilleur état le matin après cette nuit mais suffisamment frais pour repartir !

Le temps est toujours aussi bon et après quelques kilomètres, j'arrive à Sancerre (pour de vrai cette fois)... Je me rends compte en écrivant ceci que j'ai totalement oublié de prendre des photos lorsque j'étais sur place !

Veuillez accepter mes plus Sancerre excuses pour cet oubli, voici pour combler, une image honteusement tirée de google image.

En dehors de cette magnifique colline, le paysage est toujours aussi PLAT ! ______

Arrivée à 15h30 à Nevers. Quand on arrive autant en avance sur le planning, on se dit qu'on a le temps de faire un peu de shopping... Puis de repartir !

Après un petit arrêt au Decathlon de Nevers pour s'acheter une veste thermique et s'installer une béquille sur le vélo, je suis reparti direction Vichy

Dès qu'il commence à faire nuit, je me mets à chercher un endroit pour dormir... Chez des connaissances c'est fait, dans la tente c'est fait... Il reste le couchsurfing, les auberges de jeunesse ou les hôtels bien chers ! En cherchant à Moulins, je ne trouve aucune auberge ou hôtel... J'essaye alors le couchsurfing à 19h pour le soir même. Contre toutes attentes, j'obtiens une réponse "Si t'as rien tu peux venir". Après 30 minutes de recherches sans rien trouver, je redemande.

La demande est acceptée. Puis une autre personne me dit qu'il accepte aussi, à 22h.

Je me retrouve donc chez Annelie, une hollandaise, son mari Patrick et son chien Molly qui m'accueillent à bras ouverts et avec qui nous passons la soirée.

Elle vit en France depuis 20 ans et travaille dans le commerce de fruits et légumes avec des solutions des plus modernes. Elle travaillait déjà avec des plateformes d'échanges et des sites webs dans les années 2000 pour répondre aux demandes locales.

Jour 4 - Moulins to Vichy (57km)

Une bonne nuit de plus. Je n'arrive pas à me lever à 7h cette fois ci, mais à 9h. Puis parti à 10h pour Vichy.

Je devais arriver aujourd'hui car il me restait un modeste 60km à faire.

Le temps était toujours aussi bon, les paysages toujours aussi plats. Je n'essaye pas du tout d'aller vite. Tellement que je n'arrive pas à 13h comme prévu, mais à 17h !

Enfin arrivé à Vichy, j'arrive devant cette magnifique mairie qui fût, lors d'un temps sombre de notre magnifique pays, la demeure du GROS FDP QUI VENDAIT DES JUIFS AU NAZIS ! (Pardon je Pétain câble)

Je visite brièvement la ville, je n'ai pas beaucoup de temps avant de prendre un train pour Lyon.

J'arrive de nuit à Lyon, sûrement une très belle ville lorsqu'il fait jour, je trouve sur place une auberge de jeunesse pas chère du tout dans laquelle je passe la nuit !

Jour 5 - Lyon - Chambéry (118km)... Torino

Levé à 6h du matin par les ronflements de mes colocataires de la nuit, je suis d'attaque pour repartir !

Je prends mon petit-déjeuner dans l'auberge avant même que le service ne commence. C'est un buffet à volonté de céréales, jus et tout ce dont on a besoin pour le petit-déjeuner. J'en profite pour discrètement prendre plus de confitures en sachets et de céréales dans un petit sac. Je me prépare pour une très grande journée et j'aurais besoin de toutes les forces possibles.

Direction Modane, à 220km, prêt à passer les frontières italiennes. Je me doute bien que je ne ferais pas tout en une journée, mais je veux voir jusqu'où je peux aller !

Mon estomac me rapelle à l'ordre à midi quand j'arrive dans un charmant petit village du nom de "La Tour-Du-Pin". C'est un nom qui est tiré d'un monument propre à l'endroit. Par curiosité, je fais un petit tour pour aller voir de plus près de quoi il s'agit.

Il s'agit en fait juste d'un rond point avec une petite fontaine au milieu. Ma Déception Est Incommensurable Et Ma Journée Est Ruinée.

Je prends plusieurs sandwichs dans une boulangerie et je reprends la route.

C'est après 118km que j'arrive à Chambery et que mon genou gauche, anciennement fracturé, me demande gentiment d'arrêter mes efforts en se mettant tout seul en arrêt de travail...

Je prends donc un TGV de dernière minute pour... Turin !

Passage de la douanne sans problème, j'arrive à 19h. Juste à temp pour prévenir Nicolas que j'allais venir à Turin... Le jour même !

Il m'invite directement à une soirée avec des italiens et des polonais. Plein de gens très sympa avec qui on passe une soiree à manger des pizza (on est en italie, c'est normal) et à boire du vin et de la bière !

Jour 6 - Turin - Turin

Après un reveil à 11h, cette journée est une journée de repo complète. Pendant laquelle je met à jour ce blog.

Jour 7 - Turin - Vercelli (92km)

Levé à 8h pour partir à 9h30 de Turin direction Milan, au revoir nico

Une journée plutot tranquille, il fait toujours aussi beau qu'en France

Je mange dans un restaurant sur la route des tagliatelle carbonara

Les paysages sont toujours aussi plat ! Mais vous savez ce qui est pire que des paysages plat ? Des paysages plats et sales !

Je ne connaissais ce pays que pour des bonnes raisons jusque là... Leur cuisine, leur vins, leur histoire antique... Personne ne m'avait parlé de leur culture de jeter leur déchets partout sur la route !

C'est un point qui m'a particulièrement dégouté de ce pays au début. Mais après avoir pointé tout ça du doight, j'ai reçu l'information par plusieurs sources que ce problème de déchets est dût à la mafia italienne... Une première source m'a dit que la mafia à signé le contrat de la gestions de ordures donc qu'ils touchent l'argent mais ne font pas le travail. Une autre source dit qu'ils font exprès de laisser les ordures le bord de la route pour attirer les animaux qu'ils capturent et envoient dans des abattoires dont ils sont aussi propriétaires. Il y a aussi plusieurs autre cadavres de ragondins ou de blaireaux le long des routes.

J'arrive à Vercelli vers 16h30, je fais un petit tour de la ville

Après avoir acheté de quoi manger pour un camping, je cherche un endroit loin de toute civilisations pour planter ma tente.

Je trouve un endroit parfait, loin des villes, au fond d'un boit brulée qui ressemble à un terrain de moto-cross abandonnée. Juste à coté d'un champ de panneau solaire et entouré de champs.

Jour 8 - Vercelli - Milan (44km)

Le plan d'aujourd'hui est de rejoindre un autre cycliste en bivouac à Milan ce midi.

Reveil en douceur à 9h par les petits oisillons chantant de la forêt tout mignon qui doivent se geler bien bien sévèrement après cette nuit de gel !

Je lève le camp et prends la direction de Novara. Le plan est de prendre un train pour Milano pour être ponctuel à midi !

Une douzaine de kilomètres plus tard, j'arrive à l'heure à la gare pour prendre le train qui arrive à 12:10 à Milan, c'est presque parfait, comme je suis totalement bilingue en italien, je sais très bien lire les indications pour savoir quel train prendre !

Après 45 minutes de trajet, ils annoncent que le train arrivera dans une heure à son terminus... Torino !

J'ai menti sur mon niveau, je suis aussi bon en italien qu'en espagnol... Et j'ai pris la mauvaise direction !

Je ne suis donc pas arrivé exactement à milan comme prévu, mais à "Livorno Ferraris"...

J'avais alors deux choix : Attendre une heure et demi à ne rien faire pour prendre le prochain train direction Santhia puis un autre direction Milano, où alors prendre le vélo jusqu'a Santhia qui n'est qu'a une dizaine de kilomètres et pouvoir prendre un autre train plus tot !

Comme j'aurais plein d'autre occasions de ne rien faire plus tard, je choisis la deuxième option.

Je reprends donc des routes que j'avais déjà prise hier, c'est trop cool, très content de voir une deuxième fois ces cadavres de ragondins sur les bords de routes !

Arrive à bon port je ne me trompe plus de destination et j'arrive à Milano à 15h !

C'est dans le parc Sempione que je rejoins enfin : Paul !

[description voyage viator in europa] Parti en septembre de Paris pour faire un tour d'europe en vélo, il va jusqu'a Helsinki puis passe par plusieurs pays d'europes pour arriver à Milan après 6000km !

Vous vous êtes peut être demandé pourquoi je suis partit faire ce trajet en plein hiver ? Eh bien c'était par choix... SON choix !

Mais aucun regret sur la saison ! Le temp à toujours été ensoleillé... Jusqu'à cet après midi...

On prends ensemble la direction de Como. Le trajet est principalement de la ville (sale). Et, pour la premiere fois du trajet, il pleut.

On trouve quand même un endroit protégé de la pluie au milieu d'un champ (En pleine ville oui) dans un petit centre sportif, entre les douille de fusil et les capotes usagés.

J'ai enfin acheté un rechaud et une popote. Je peux donc faire de la cuisine : Des PATES ! (on est en Italie, c'était ca où des pizzas)

Jour 9 - Milano - Melano (69km)

Il à plu toute la nuit, on se leve à 9h et on remballe nos tente avec les mains froides, ce qui pour ma part me fait passer plus de temp à essayer de me réchauffer les mains qu'a ranger mes affaires.

Partit à 11h quand la pluie s'arrête, direction un café proche. Toujours dans la péripherie de Milan, on se réchauffe dans un café pizzeria pour notre premier repas de la journée: Une pizza !

On s'attaque alors à la premiere destination de la journée: Como

On visite la ville et les allentours du lac. Le paysage commence à être plaisant !

Il n'est pas encore trop tard donc on peu continuer de rouler en direction de Lugarno. On estime y arriver 2 heures après la tombe de la nuit donc on commence à chercher des endroits pour dormir avant d'y arriver.

Sur 23 demandes de couch surfing dans les villes sur le chemin de Lugarno, aucune ne répond positivement à notre requête. Que des refus où des absences de réponses... Pourtant j'ai bien montré mes plus beaux atouts sur mes photos de profils, je ne comprend pas mais ce n'est pas grave. On continue de rouler une heure après la tombée de la nuit, pendant que nos lumières fonctionnent.

On passe alors la frontière Suisse en faisant Bonjour de la main à la douane qui n'avait visiblement aucune envie de nous demander quoi que ce soit... Moi qui était super fière d'avoir pensé à prendre mon passport et faire un test antigénique... tout ces efforts en vain !

C'est arrivé à Melano, sans plus de succès sur couch surfing, qu'on s'arrête et qu'on essaye de demander à des gens si on peut utiliser leur jardin pour y planter notre tente et charger nos batteries.

On procède à nos recherche en ciblant une maison qui à un jardin. Ce n'est pas ce qui manque dans le coin !

Premiere essaie: On sonne, une femme ouvre, ses deux filles nous observent de la fenêtre. La personne ne parle pas anglais mais italien. Pas de probleme, Paul avait ingénieusement préparé un texte de presentation que notre meilleur amis google à traduit dans la langue de Dante pour nous :

"Bonsoir, nous sommes deux français de vingt-cinq ans. Je fais un tour d'europe seul et à vélo, et mon ami m'a rejoint pour traverser la Suisse de Milan à Bâle. Avez-vous svp un endroit sec comme une grange où un garage pour que nous puissions dormir ce soir sous notre tente et faire sécher nos affaires ? Nous avons besoin de nous réchauffer et de recharger nos appareils électroniques."

(Imaginez le en italien avec un accent irréprochable ! Ca envoie nan ?)

La réponse hésitante de Tania, notre future hôte (oups spoiler), est qu'elle doit appeler son mari pour savoir ce qu'il en pense. En attendant, nous pouvons aller dans le cabanon de jardin où ils entreposent leurs affaires

On patiente alors en se faisant un petit the avec du sausisson. après quelque minutes, leur deux filles nous apportent sur un petit plateau des biscuits et une biere ! Ils nous disent que leur pere arrive dans deux heures et que nous pouvons entrer dans la maison au chaut en attendant !

Tania revient nous voir pour nous proposer, en français, de manger avec eux ce soir, de prendre une douche et de dormir dans la maison sur un matelas avec nos sacs de couchages.

Son marie, Fabrizio, arrive et on passe une super soirée à manger des pâtes et boire de la bière avec ce couple très sympa. Je découvre alors une nouvelle langue: Le francais lent. C'est comme le francais, mais qu'avec les mots simples, en articulant les conjugaisons et en faisans des pauses entre chaque mots. On arrive à tres bien se comprendre.

Jour 10 - Melano - Belinzonna (55km)

Ce fût une bonne nuit réparatrice, propre, au chaud et le ventre plein. On se prends un petit déjeuner avec Fabrizio qui ne travaillait pas ce matin. Il nous parle de possible connaissances chez qui passer nos futures nuits pendant notre traversée des alpes.

Après ce petit déjeuner et quelque réparations de vélo, on prends la route à 10h30 pour suivre le lac de Lugano.

On doit alors le traverser par un pont à plusieurs voies. Comme on est des genies international, on prends la route des voitures... Puis on comprend que si tout le monde nous klaxonne, c'est parce que la route continue dans un tunnel souterrain très dangeureux pour les cyclistes. Pas moyen de faire demi-tour non plus, on se retrouve à devoir porter nos vélos par dessus une barrière et suivre le muret du pond

Par chance, on peu rejoindre la piste cyclable sans trop de soucies pour continuer de longer le lac.

On arrive à Lugano, où on se pose dans un petit restaurant pas si cher pour un truc suisse.

La suite se passe avec de très longue montées, puis d'autres, puis des descentes, puis des routes plutôt sympa en forêt. Le plat, c'est pas si mal en fait ! Surtout quand les paysages sont beau !

On se pose alors dans un parc à coté d'une riviere où on se cuisine nos pates et notre pick nique.

La nuit tombe et on continue notre soirée dans un MacDo à coté du parc pour se poser au chaud, charger nos téléphones et nos tablettes en travaillant dessus pour écrire, par exemple, ces lignes.

On retourne ensuite au parc pour planter nos tentes et dormir. Comme je suis un maintenant expert en camping, je me met dans une légère pente pour pouvoir passer une nuit à glisser sur mon matelas dans un position pas vraiment comfortable... Comme j'ai pas envie de tout déplacer, je créer une contre pente avec plusieurs affaires et je dors comme un bébé.

Jour 11 - Belinzonna - Altdorf (45km)

Doux réveil à 7h par des clebs très énnervés par la présence provoquante d'une tente dans le parc où ils ont l'habitude d'aller pisser le matin sans se faire interrompre par les campeurs qui dorment avec leurs... affaires !

Comme les chiens de race inférieur tel que les chihuahuas ou les teckels ne meritent pas vraiment notre attention, on continue de dormir jusqu'à 9h

Petit déjeuner dans ce même parc, avec du thé et des barres de céréales.

Départ à 11h pour aller voir de plus près les trois châteaux du coin.

On prends un café et des patisseries au pied d'une cathedrale qui n'est même pas repertorie sur google maps

On continue ensuite les kilomètres dans des petites routes entre des fermes et des champs. Le tout sur du plat. Mais du plat en suisse, c'est mieux que du plat en italie, il y'a pas de déchets sur le bord des routes et il y'a des superbes montagnes à admirer dans toutes les directions !

On s'arrête devant une maison où on demande de nous faire bouillir de l'eau chaude pour se faire un thé et un café. On nous invite à rester dans le jardin où on se fait des sandwichs.

On continue sur du plat puis dans des montées absolument énormes... 500m de dénivelé positif sur 4km

Après avoir beaucoup poussé sur les montées, on s'arrête dans la ville de Faido où on prends un train pour Altdorf.

Arrivé à Altdorf, on cherche un endroit pour se faire la cuisine. De préférence à l'abrit du vent.

On trouve un parking souterain dont une voiture viens tout juste de sortir, ce qui nous laisse le portail automatique ouvert pendant un court instant. On hésite un petit moment à entrer... On ne pourrait peut être pas en ressortir seul sans attendre une autre voiture. Je rentre quand même puis la grille se referme sur moi avec Paul dehors. Heureusement, j'ai fais suffisement d'escape games pour résoudre l'énigme de trouver le bouton d'ouverture de porte pour ne pas être coincé.

C'est donc dans un parking souterain qu'on déploie notre cuisine.

Ce pays est vraiment propre au point que même les sous sols n'ont pas de déchets qui trainent !

J'utilise mon reste d'eau pour cuisiner ma dernière dose de spagettis que je fais merveilleusement cuire al dente avec un bouillon cube qui leur donne un gout exquis ! Puis viens le moment de les égouter. Comme le sous sol est impeccablement propre, le bouillon des pâtes pourrait créer une pollution odorante des lieux. Hors de question de faire ca part terre, c'est quand même bien un pays propre, vous ne trouvez pas ? Je trouve une plaque d'égouts pour évacuer l'eau. L'égoutement se passe à merveille, puis je remarque qu'il reste une petit goute donc j'y reviens. Je passe certain détails, mais dans l'idée, si vous n'avez pas de passoir, une plaque d'égouts fait le même travail... C'est par contre moins comestible (selon votre etat).

On avait prévu d'aller au Burger King du coin pour se poser et travailler un peu donc ces plans la ne changent pas. Par contre j'ai toujours faim et je n'ai plus de pâtes. J'utilise donc un demi salaire de stagiaire dans un repas au Burger King.

On se pose ensuite à coté du lac dans un paysage paradisiaque éclairée de la pleine lune dans une température de douce nuit d'été. S'ensuit une discussion d'une vision de nos vies, nos affaires de couples et nos projections d'evolution de carrières.

Jour 12 - Altdorf - Lucerne (66km)

Reveil dans ce lieu toujours aussi paradisiaque. Cette fois je suis debout avant qu'un chien vienne aboyer sur la tente. Dès que j'entend le premier caniche se révolter, j'en profite pour sortir d'un coup pour vérifier la race du chien... Premier aboyement arrive: Un pekinois, quelle surprise ! Moi qui m'attendais à un chihuahua, je suis mauvaise langue !

On arrive à partir suffisement tôt pour arriver à Ingenbohl où on mange le reste de nos sandwichs.

Le trajet autour du lac est simplement magnifique. Toute la route est ammenagée pour les cyclistes et nous avons constamment une vue sur le lac. Il y'a parfois des passages dans des tunnels qui donnent un coté aventureux à la chose.

Paul voulait visiter l'église de Saint Pius et l'église de Saint Leger, de mon cote je voulais passer sur le lac des quatre-cantons en bateau.

On se séparre donc pour le reste de la journée en se donnant rendez vous à Lucerne

Je suis donc le lac pendant l'intégralité du trajet. Arrivé au port, je patiente, seul, à me demander si je ne suis pas en train d'attendre un bateau qui ne passe pas pendant cette saison sans touristes... après une demie heure je me decide de simplement reprendre le vélo et continuer le tour du lac jusqu'à Lucerne

Le pays est toujours aussi beau et propre !

J'arrive ensuite à Lucerne après plusieurs kilomètres où je cherche un café pour me poser en attendant Paul. Voyant les prix, je continue de chercher un endroit où je peux au moins prendre une bière pour légèrement moins qu'un smic francais...

Je passe aussi devant une boutique qui me permet de prouver mes aises financières.

Après ne rien trouver pendant une heure, je decide d'aller loin du centre ville, la où les habitants ont des jardins à qui on pourrait potentiellement demander un bout de terrain pour la nuit.

Pendant que je recherche, on se donne rendez vous dans un restaurant au milieu de champs.

Le restaurant est à 200m de dénivelé au dessus de nous. Sur 2 kilomètres !

C'est donc après une épreuve de route qui monte à 10% en foret sur 2km dans la nuit et avec un début de pluie que j'attainds notre point de rencontre.

Aussi loin du centre ville, je m'attend à ce que les prix soient differents !

Bingo ! Ils sont très différents ! Comme dans tout les restaurants d'altitudes ! Tout coûte deux fois plus cher qu'en centre ville ! Je me paye donc un thé à 6 euros et une assiette contenant un mini sauscisson, un quart d'oeuf dur et une demie feuille de salade pour seulement 7 euros !

Jour 13 - Lucerne - Olten (58km)

Après une nuit pluvieuse, une matinée avec du beau temps. On est levés avant l'ouverture du restaurant, juste le temps de ranger nos affaires et se faire un thé pour notre petit-déjeuner.

Grand moment d'hésitation à demander au restaurant un peu de pain où d'eau bouillante. Ils sont très gentils ces Suisses, mais ils respectent les règles comme des japonais et sont riches comme des... Des Suisses. Donc on ne sait pas s'ils nous feraient payer 5 euros notre eau chaude !

La vue est plutôt sympa dans ce restaurant de semi-altitude.

Notre premier périple de la journée est de redescendre tout ce qu'on à monté la veille ! C'est pour moi les meilleures parties, mais pas pour Paul... Il n'a plus de freins et une descente avec son vélo se fait à pied ! La loose !

Pour ne pas perdre de temps, on choisit de s'attendre à un super marché plus loin dans la ville pour se refaire un plein.

On part ensuite en direction d'Olten. Le trajet est toujours beau avec un super temps.

Après quelques kilomètres, on s'arrête dans une maison au milieu de la campagne pour demander à nous faire chauffer un peu d'eau.

Un garcon de 15 ans nous ouvre et nous propose d'entrer. Sa mere nous propose de manger ici. Elle nous fait ensuite des pâtes, puis une sauce, puis de la viande en plus. Vraiment adorable !

La famille parle Allemand et c'est principalement Paul qui suit la discussion avec elle en faisant des pauses pour me dire ce qu'il est en train de dire.

Elle à eu une vie passionante. Elle est née en Yougoslavie et à grandi en fréquentant l'URSS communiste puis à été expatriée en Suisse pour y continuer sa vie. On pourrait faire un long chapitre d'histoire pour parler de sa vie, mais je laisse cette exclusivité être racontée dans le livre que Paul est en train d'écrire. Je suis sur qu'il à une bien meilleure plûme que moi pour ce genre de choses. Surtout que c'est lui qui faisait la conversation donc j'ai pas tout retenu.

On continue ensuite notre voyage. après deux heures de pédalage, on s'arrête en se posant sur un mûret pour se faire des tartines avec la confiture qu'on à achetée ce matin. Puis une dâme vient nous voir pour nous demander d'arreter de poser nos affaires sur son mûret car on est en train de trépasser sur sa propriété privée et... Non c'est pas vrai, elle est gentille comme une Suisse et nous invite plutôt à s'installer sur sa terrasse. Deux minutes après elle revient avec du thé chaud, des biscuits et des petits chocolats.

Elle parle un Allemand qui, selon mon traducteur privé qui m'accompagne, n'est pas le dialecte courant et il ne comprend presque rien à ce qu'elle nous dit dans cette langue. Par chance, elle parle également anglais, mais aussi très bien francais car elle part souvent à Nice ou dans d'autres coins du Sud de la France. Elle nous propose ensuite de demander à ses connaissances si on peut se faire héberger pendant nos prochaines destinations. Ca n'aboutira pas mais l'attention était vraiment sympa

On continue vers Olten le long du lac Sempach.

Une fois arrivés à destination, on visite le centre ville de nuit. Endroit très mignon avec un petit ponton en bois tout rustique. J'en prends une photo floue que vous pouvez observer ici...

On se fait à manger en cuisinant sur un banc. Pendant que les pates cuisent, Paul essaye de demander à des passants s'ils ont des places où loger ce soir. Plusieurs échecs, les passants ne sont jamais du coin. Certains viennent même de Zurich !

Pendant qu'on mange nos pâtes, on decouvre une nouvelle utilité aux couteaux Suisses: La scie rapeuse à fromage ! C'est incroyable, ca prends très peu de place et ca transforme un bloc de fromage en fromage rapé !

On se dirige ensuite loin du centre ville, dans les zones pavillonaires où les gens ont des maisons avec des jardins pour demander un peu de terrain pour mettre nos tentes.

On toque donc à la porte d'une première personne qui à une porte en bois ancienne avec de la lumière... En s'approchant de la porte, on voit une ombre bouger dans la lumière, puis la porte bouge légèrement. On s'aprette à toquer à la porte qui se met à claquer comme si un monstre digne de film d'épouvante vivait à l'interieur avant même qu'on ne la touche.

On se regarde en se disant "Haha t'as vu ca fait vraiment film d'horreur la non ?". On entend tout de suite un aboyement qui nous assure que ce n'est pas un monstre, mais un chien. Puis une femme nous ouvre pour nous demander ce que l'on veut.

Après lui avoir explique notre situation, elle nous dit simplement que si on dort dans sa propriete, elle ne peut pas assurer que ses chiens ne nous harceleront pas toute la nuit. Fair enough. On continue nos recherches.

Des la maison suivante, on rencontre une vielle dame qui semble tres surprise par l'originalite de notre demande. Elle nous dis qu'on ne pourra pas utiliser son jardin. Elle ne voulait pas nous rejeter, elle cherchait une autre solution. Apres quelque minutes, elle nous propose plutot d'utiliser sa chambre d'amie, sa douche et ses toilettes.

Elle à trois petits chiens qui nous aboyent dessus toute la soiree digne des races canines inferieures dont ils font parties.

En observant le mobilier, on peut s'appercevoir de plusieurs choses. C'est une maison de survivaliste qui dispose d'assez de stocks pour survivre plusieurs semaines, et elle est tres fan de dragons ! Il y'a beaucoup de babioles entreposees partout et la plupart de la decoration est constituee de statues de dragons.

Une fois pose dans son lit 3 places, j'ouvre mon iPad et je m'apprete à rediger quelques lignes pour en fait m'endormir sur place d'un coup. fin de la journée

Jour 14 - Olten - Basel (41km)

Je me reveille bien plus tard que Paul qui était en train de discuter avec notre hote. En me levant, je vois qu'elle nous avait servi un petit dejeuner avec de pain et des croissants achetes ce matin, du miel, de la confiture et du the !

On regarde ensuite notre trajet de la journée, pour se rendre compte qu'elle commence par un monstrueux denivele positif sur plusieurs kilomètres.

Mais rien de tout ca ne nous fait peur, nous sommes des male alpha plein de courage et de virilite qui ont franchi à vélo les cotes les plus perieuses des Alpes et... C'est pas vrai, en fait on prends le bus pour monter la cote voila... On prouvera notre valeur un autre jour à l'occaz... De toute facon on n'a pas d'organe, on les à tous vendu pour manger dans un restaurant d'altitude

Après cette pente tres raide qui donne des vertiges depuis la vitre du bus, on fait une pause dans un petit village en hauteur. Il y'a beaucoup de vent et on demande alors d'utiliser une grange, un garage où un abris aux habitants.

On se fait inviter par une famille dans un sous-sol en travaux destine à devenir un garage. C'est à l'abris du vent et on à même l'eau courante !

La famille est composee d'un pere roux avec les cheveux mis long qui ressemblait etrangement à Tormund dans Game of Thrones. Il avait 4 enfants, deux garcons de 4 et 13 ans un peu timides et deux filles de 9 et 12 ans tres extraverties et adorables !

Seul le pere parlait un peu anglais, les autres entierement Allemand. Heureusement, on peut me proposer une biere dans n'importe quelle langue pour que je comprenne !

Pendant que l'on discute et qu'on mange, les deux filles nous proposent un cafe qu'elles vont preparer avec plein d'entousiasme. On à même le droit à du lait et deux petits beignets en plus !

Après avoir dit adieu à cette adorable famille, on reprends la route direction Basel qui est principalement composee de descente et de faux plats descendant.

Arrive à Basel, on se fait acceuillir par un petit habitant qui nous montre son patriotisme pour son pays. On essaye donc de lui demander s'il pouvait nous heberger, mais il ne parlait pas beaucoup. Il semblait pas contre avoir vite compris que l'un de nos sacs contenait du pate et du saucisson.

Comme il ne voulait pas nous repondre, on cherche d'autre possibilites pour se faire heberger. On trouve un hote sur couch surfing qui est disponible à 20h.

On visite alors la ville de nuit. On essaye de se poser dans un endroit pas trop cher avec des prises pour travailler un peu. On trouve un MacDo. Le seul MacDo du monde qui ne ferme pas à minuit mais à 19h et ne nous accepte pas sur place.

On va se poser ensuite sur une terrasse pour se prendre une pinte.

A 20h, on decale vers notre couch surfing, Joel, un devéloppeur full stack de 27 ans qui apprend aussi le Japonais. On parle donc toute la soiree de trucs de geek et de weebs.

Je prends une douche, ma deuxieme douche en Suisse ! Il y'a eu celle de notre premier jour et celle de notre dernier jour !

On peut ensuite dormir au chaud pour notre derniere nuit dans ce pays.

Jour 15 - Basel - Mulhouse (38km)

On laisse nos affaires chez notre hote pour visiter un peu plus la ville de jour. Tout est ferme, c'est cool !

On va ensuite prendre une photo de nous qui cuisinons devant la banque des reglements internationaux pour montrer notre mecontentement envers ce systeme capitaliste menee par des elites pas gentils et nous on est les gentils et on est pas content et tout ca c'est pas juste voila donc on proteste avec nos rechaut et popotes !

Après ce moment superficiel, on arrete de faire les hippies et on remonte sur nos vélos direction Mulhouse !

On passe une deuxieme fois la frontiere sans meme s'en rendre compte. Il n'y avait pas de doine, juste un petit paneau qui nous dit qu'on change de pays.

On suit le Rhin sur plusieurs kilomètres plutot tranquils. On se prends notre deuxieme jour de pluie ! (Pour moi c'est le deuxieme, lui il s'est pris des mois de pluies mais c'est pas son blog !)

On arrive a Mulhouse de nuit. On va donc chercher une zone pavillonaires pour trouver un endroit où dormir.

On essaye de demander aux gens de la place dans leur jardin pour y planter notre tente comme nous l'avons fait plusieurs fois...

En une soiree, on se prends plus de refus que dans tout le reste du voyage ! Le changement de pays et de culture est brusque.

On nous repond plusieurs fois "desole, j'ai pas la place ici" ou simplement "Non"...

Après 5 refus on se dit que le bon cote des choses c'est qu'on à besoin que d'une personne qui accepte. Et c'est notre sixieme demande qui aboutie !

Une famille accepte de deplacer leur voitures de leur abris pour nous laisser y mettre nos tentes. Pendant qu'on s'installe, on se presente, on discute de notre voyage, puis la glace se brise petit à petit. Ils nous offrent des bouteilles d'eau minerales, puis une ralonge avec multi-prise pour recharger nos appareils en restant a cote de nos tentes.

On finit par prendre un the avec eux dans leur salon à raconter nos vies et caresser leurs chiens. Ils avaient un chien ours ! Un Akita Inu. un petit visage sur une enorme corps mais un caractere adorable !

La mere travaillait dans une maternite. Elle à quitte son travail pour ne pas faire de burn out et est de nouveau en recherche. En attendant, elle organise des sessions de tricots pour faire des kit complets d'habillages de bebe qu'elle aimerait vendre grace à son reseau qui frequente beaucoup de jeune mamans.

Ils avaient un fille qui nous à rejoins, une geek elle aussi, qui était en ligne sur Discord à jouer à Cyberpunk 2077. Sa mere nous à parlee de son inquietude pour son projet: retrouver ses amis virtuels dans le monde reel pour la premiere fois. En grand connaisseur, qui à effectue plusieurs fois cette experience, j'ai pu faire part de mon expertise sur le sujet qui à rassure tout le monde !

Si vous etes plusieurs à ne pas vous connaitres, c'est moins risque que si tu ne rencontre qu'une seul personne que tu ne connais pas. Mais dans la situation, deux personnes se sont déjà rencontre sans se connaitre avant, il y'avait plus de filles que d'hommes, ils avaient à peu pret les mêmes ages et partagaient beaucoup d'heures de jeu en commun. Tout ces elements reduisent fortement la probabilite de presence d'une traficant d'organes... même si c'est pas une science exacte. Je me suis donc dedouannee de toute responsabilite avec un classic "après je sais pas hein..." !

Le pere travaillait lui à l'abbaye Notre Dame d'Oelenberg que nous avions justement prevu de visiter le lendemain.

Jour 16 - Mulhouse - Hericourt (72km)

Et on est demain ! Direction l'Abbaye qui est à quelques kilomètres !

Une fois arrives, on regarde les provisions interessantes qu'on peut prendre : Farine Locale ? C'est cool mais j'ai ni la place, ni le besoin... Livres d'evangelisations de la parole du Christ ? Je pense pas etre le public visee... Des PATES ? Yes ! Et des petits gateaux ! Parfait !

Après avoir fait le plein, on regarde nos itineraires. Il se trouve que c'est notre derniere journée ensemble. Il doit se diriger vers Vezoul et moi vers Besancon. De plus, on va tout les deux voir de la famille donc autant ne pas s'incombrer l'un de l'autre !

On profite de ce joli petit endroit pour tourner notre scene de separation en faisant du vélo cote à cote puis en tournant tout les deux du cote oppose sur une musique de Wiz Khalifa ce qui creer un contenu Instagramable !

Ensuite on verifie qu'on rend bien sur la video et que le montage ne necessite pas une deuxieme prise pour ensuite se dire vraiment aurevoir

Quelque minutes après s'etre separee, je me retrouve à prendre un itineraire qui me demande de traverser une riviere. Merci Komoot, was nice ! Je reprends un autre itineraire qui me fait rallonger de 10km

La plupart du trajet se fait sur des pistes cyclables plutot tranquilles.

Je m'arrete au debut d'une foret pour me faire à manger, puis je continue mon trajet qui s'enfonce plus loin dans les bois.

Un trajet qui s'eternise dans la foret est, d'experience, rarement un bon presage. C'est un coup à tomber sur un passage condanne par trop de vegetation et devoir faire demi tour pour se retapper tout le... à non c'est bon je rejoins une route, tout va bien !

Tout avance bien, la nuit commence à tomber, je m'eloigne de la departementale pour m'eclipser dans la foret et installer mon campement proche du petit patelin du nom de Hericourt !

Je suis entre champs et foret. Il commence a peine a pleuvoir quand je finis de monter ma tente.

Je regarde donc mon trajet. Le but etait de venir a Beaune depuis Lyon. J'ai juste fait un petit detour pour accompagner Paul. Je peux donc en revenir a mon but principale !

Jour 17 - Hericourt - Besancon (80km)

Pas mal de pluie pendant la nuit. Plusieurs limaces essaient de grimper sur ma tente, certaines ont reussi à atteindre le sommet ! Bravo à vous... Maintenant bougez de chez wam, il faut que je remballe tout !

Il n'y a plus du tout de pluie et je passe plusieurs heures à attendre que les affaires sechent sous ce splendide soleil de fevrier !

Je pars à midi direction besancon !

Je m'arrete deux heures plus tard dans un restaurant d'un petit village pour prendre un repas en terrasse.

En rentrant je me fait reprimander pour le port du masque que je n'ai déjà plus l'habitude de porter après seulement une semaine en Suisse. Puis je realise ensuite que mon passe sanitaire n'est plus valide ! Peit rappel que la Suisse me manque :(

Je vais donc dans le village voisin prendre un Kebab et je re decouvre qu'il n'y a pas besoin de vendre un organe pour prendre un repas dans ce pays ! Surtout quand on est dans les campagnes ! Vive la france !

Pendant qu'on me sert, on remarque la charge que porte mon vélo et on me pose des questions sur mon voyage.

J'aime repondre que je suis juste un sdf en vadrouille. Mais on me demande quand même mon metier car c'est un "Matos de trop bonne qualite pour un SDF"... Cette discrimination je vous jure !

après que j'explique mon precedent emploie, on me dit que développeur n'est pas un vrai metier : Tout ces geeks qui font des trucs sur leur ordinateur n'y connaissent rien à la vie ! Je surencherie donc qu'a cote, je suis influenceur Instagram avec 30 abonnees puis je repars.

Je rejoins une petite riviere qui me fait arriver a Besancon en deux heures de faux plat descendant tel une promenade de santee.

Une fois arrive, je visite la ville en commencant par prendre un tunnel sous la citadelle.

J'essaye ensuite de rentrer en communication avec mon aimable cousin Valentin qui habite dans les environs. Il n'est pas quelqu'un de tres connecte selon sa mere donc ce n'est pas facile de le joindre. Mais ajoutons à cela que free ne capte pas partout dans la ville !

C'est une fois la nuit tombe qu'on etablie un contacte et on arrive à se donner rendez vous sur le pont battant

Il m'invite ensuite chez lui, il me dit vivre dans une collocation de 8 personnes, bientôt 9 ! C'est une maison et le loyer est deux fois plus bas que celui que je paye à Boulbi. C'est sympa Besancon !

Je rencontre donc ses collocs, des gens tres sympas qui me proposent un chili ! J'aime déjà ces gens ! Je peux ensuite prendre ma douche hebdomadaire pour m'appercevoir que j'avais, sous une aisselle, une tique ! Pas de panique, j'ai dans ma trousse de soin une pince à tique etudie pour la situation.

On va ensuite passer une soiree avec ses amis dans un bar repere du coin. On arrive juste à temp pour se faire servir la derniere tournee de bieres

On retourne ensuite chez lui. Un de ses collocs bricoleur qui est dans la même equipe que lui me parle d'un projet genial qu'ils sont en train d'entreprendre : Une rosalie ! C'est un vélo-bus où tout le monde pedale et ils voudraient pouvoir l'utiliser pour deplacer leur materiel de spectacle pour chacune de leur prestations. La monture en elle même pourrait faire partie du spectacle !

Jour 18 - Besancon - Dijon (61km)... Sens

Je me reveil de bon matin pour prendre un petit dejeuner et rencontrer d'autres personnes dans le salon. Pas des collocs mais des amis de collocs. Que des gens sympas. Je recommande cette auberge de jeunesse communiste !

Neamoins, il n'est de si bonne compagnie qui ne se quitte ! Je dois etre à Dijon avant 15h pour des raisons secretes et rejoindre ensuite, la même de Valentin qui peut m'heberger la nuit sur Dijon !

Je pars pour Dole en suivant la même petite riviere que la veille en faux plat descendant. Le même effort et le même paysage. C'est à se demander si cette balade n'est pas un long fleuve tranquille !

Une fois à Dole, je prends un train pour Dijon et j'arrive à 13h. Je me dirige à Quetigny (c'est à cote de Dijon) pour aller voir Marine, une amie de ma copine Louise. Le but était de prendre une photo avec sa chienne que Louise adore pour lui envoyer !

Une fois sur place, on discute de la raison pour laquelle elle devait partir à 15h: Aller à Sens pour feter l'anniversaire de Louise où elle serait elle-même une invitee surprise. On improvise donc l'introduction d'une deuxieme surprise: Moi !

(Nan mais le melon du gars quoi... Non seulement il s'invite mais en plus il crois les gens l'aiment bien...)

Ca faisait trois semaines qu'on ne s'était pas vue et encore plus longtemp qu'elle n'avait pas vue Marine. La double surprise est reussi !

Jour 19 - Sens - Dijon (0km)

La journée consite principalement à se reposer. Il y'a deux TER qui font Sens - Dijon dans la journée: 8h30 et 16h30. Je ne pourrait jamais etre pret à 8h30 donc on ne fait rien de special de la journée pour attendre celui de 16h30... que j'ai presque faillit rate. à force d'etre en avance, on fini par etre en retard !

Une fois arrive à Dijon, j'arrive chez les Francois dans leur nouvelle maison, toujours en travaux.

Je rencontre, pour la premiere fois de ma vie, mon cousin Augustin ! Je connaisais tres bien ses deux freres, mais par suite de hasard, je n'ai jamais eu l'occasion de le rencontrer plus tot !

J'arrive tout aussi par hasard, un soir où mon cher cousin Valentin devait venir ! On se revoit donc et on profite d'une soiree ensemble pour regarder spider-man 1 avec un filtre noir et blanc pour faire un peu retro. Il est sortit il y'a 20 ans quand même !

Jour 20 - Dijon - Beaune (42km)

C'est partit pour la route des vins ! La cote d'or ! Sans vraiment s'arreter boire...

Il fait super beau, il n'y à pas de vent et tout le trajet est une suite de routes entre des vignes en parralel d'une departementale

Je passe par plusieurs endroits que je reconnais tres bien après y avoir fait les vendanges plusieurs annees de suites !

J'arrive le midi à Aloxxe-Corton.

Repo en Bourgogne

Jour 23 - Aloxxe - Rouvray (86km)

Après avoir passe plusieurs jours de repos chez ma famille, il est temps de reprendre la route pour Paris ! Joie !

Je prends la direction du Morvan en passant par Savigny. Je commence la journée par une longue montee qu'on avait déjà fait avec Guillaume. Tout le paysage me reviens petit à petit.

La route continue entre des champs mais des arbres ont pousses sur le chemin. Ca peu etre un legee probleme. à cause de ca, je doit trouver un moyen de contourner et la meilleur solution est de pousser mon vélo dans un pres pendant une petite demi heure.

Plus loin, je longe une riviere que je reconnais. Je ne connais pas le nom, mais on l'a deja prise dans l'autre sens avec Guillaume !

Je sors de la cote d'or juste avant la tombee de la nuit. J'arrive proche de Rouvray dans le Morvan ou je trouve suffisement de forets pour planter ma tente.

Jour 24 - Rouvray - Clamecy (57km)

La nuit dans la foret se passe sans incombres. Je leve le camp et je retrouve ma route.

Je creve pour la premiere fois de la balade sur une punaise qui à une forme ideal pour faire crever des pneux !

Je peux enfin utiliser une de mes chambres à air de secours que j'ai emporte dans mes affaires depuis le debut du voyage tel l'adulte responsable que je suis. (Ce n'est pas de l'auto persuasion)

J'arrive à Veselay pour faire un petit tour des lieux que j'ai déjà visite deux fois. C'est toujours mignon après tout.

A la fin de la journée, je trouve un etang ammenage pour le camping où je peux finalement m'installer et me faire livrer une pizza... à l'etang.

Comme la journée n'était pas du tout interessante, j'ai profite de l'endroit pour filmer un signe qui traverse l'etang. C'était tres instagramable donc la journée n'était pas perdu !

Jour 25 - Clamecy - Briare (71km)

A ma grande surprise, je ne me fais pas reveille par des sous-chiens malgre les passant en promenade matinal dans ce havre de paix.

Puis à 9h00 je me met au defit de ranger le plus vite possible mes affaires, tout en prenant un petit dejeuner.

Tout est plié à 9h50 Temp record ! Je pars dans la foulee.

La route de la journee se resume a du plat et des champs...

Je campe le soir à cote d'un autre etang proche de la ville de Briare sur la Loire.

Je m'enfonce dans la foret pour trouver une petite plaine avec des postes de chasse.

La plaine était pleine de bosses et il n'y avait pas beaucoup de surface vraiment plate donc je trouve la surface la moins pure et j'y installe ma tente.

Je me pose dans un poste de chasse pour une place assise comfortable pour travailler un peu sur ce blog.

Une fois la nuit noire tombee, j'entens, depuis mon perchoir, un cri d'animal qui charge au loin, puis qui se raproche... De plus en plus, en continuant de crier... Puis qui passe à quelques metres de ma tente. Il y à de fortes chances pour que ca soit un sanglier. En tout cas j'étais perche, il ne pouvait pas me toucher, je connais les regles.

Jour 26 - Briare - Fay

Ma premiere epreuve de la journée est de sortir de cette foret. La solution simple était de faire demi tour et reprendre le chemin d'ou je suis venu hier.

Mais est-ce qu'on est vraiment ici pour savoir ce qu'il va arriver ? C'est quand même plus drole d'aller dans une direction sans etre sur de comment s'en sortir !

C'est donc comme ca que je me retrouve à pousser mon vélo dans la foret sur à peu pret 100 metres. Ce qui me prends un quart d'heure !

Après ca, j'essaye de mieu utiliser ma tete. Je laisse mon vélo sur place puis j'explore les environs pour trouver le chemin le plus optimal.

Ca me permet de voir la torche au milieu du tunnel: Un petit chemin ammenage qui me permet de pedaler un peu dans la bonne direction.

Après plusieurs minutes de pedalage dans un sentier à me demander si je vais pas avoir besoin de faire tout ce que je fais une deuxieme fois mais en arriere, je retrouve enfin une route !

La suite de la journée est de la suivie de la loire puis de departementales. On commence à connaitre le refrains.

J'arrive chez ma grand mere à Fay-Aux-Loges avant la tombe de la nuit et je peu enfin prendre une bonne douche, nettoyer toutes mes affaires et prendre un apero puis un bon plat chaud pendant que je raconte mes aventures.

Jour 27 - Fay - Bouville

Je profite de cette journée pour aller visiter Orleans ce qui me fait refaire longer une partie de la Loire. C'était mignon.

Il faut pas tomber

L'après midi était une suite de route dans les champs. Puis des departementales, on se repette et on connait déjà tout ca, rien d'interessant et en plus je me suis pris un enorme vent de face tout le long du trajet !

Jour 28 - Bouville - Boulbi

J'ai pris le train